6/24/2012

Interview Le Garage


- Le Garage, la Factory new age - 







Le Garage, c’est un collectif d’artistes, c’est un peu comme la ‘Factory’ d’aujourd’hui. En quelques sortes, Le Garage, c’est un centre commercial de l’image, composé de réalisateurs, graphistes, designers, photographes. Des artistes qui s’entraident, qui travaillent ensemble. Ils ont, depuis 2008, rénové une vieille brasserie pour en faire Le Garage, situé dans le 5ème arrondissement de Paris. C’est leur lieu de création et d’exposition. Il n’y a pas longtemps, je suis allée à l’une d’entre elles, « Mise en situation », où étaient exposées les œuvres de design de Lucas Hoffalt, Samuel Lamidey & Léopold Lauga. Durant quatre jours, Le Garage a ouvert ses portes et a montré ses dernières créations. Des évènements comme celui-ci sont organisés régulièrement, durant lesquels nous pouvons entrer dans leur monde et le découvrir.




Mais ce n’est pas tout. Une autre des raisons pour lesquelles nous avons voulu nous attarder sur ce collectif est que nous avons beaucoup entendu parler des clips du groupe de HipHop Parisien 1995. Syrine Boulanouar, le réalisateur du collectif est à l’origine de ce buzz. Nous avons voulu en savoir plus, nous les avons interviewé et croyez moi, ce n’est qu’un début. Le Garage promet, je ne pense pas que nous soyons au bout de nos surprises.




INTERVIEW SUR LE SITE DE LARSCENIC -> ICI



photos de l'exposition "Mise en abime"










6/14/2012

Film POLYURETHANE sur Larscenic


Voici enfin le film POLYURETHANE, de Rob Davies, interviewé il y a déjà un mois.
C’est un court métrage expérimental tourné à Londres. J'y ai travaillé entant que camera (wo)man. Le résultat est incroyable. Bravo Rob !!
En attendant, vous pouvez visiter son site : www.robinsondavies.com/portfolio


POLYURETHANE from Rob Davies on Vimeo.

6/10/2012

mon wagon noir





J’ai perdu mes rêves dans nos nuits abandonnées et récupéré des cauchemars dans mes placards que tu as vidés. 
Le noir n’a plus la chaleur de ton corps, ni la nuit l’écho de tes reins.




Les ombres prennent ces formes enfantines qui nous faisaient remettre la lumière, moi je la mets en veilleuse. 
Mes obsessions diurnes sont comme une mauvaise gueule de bois au réveil. 

J’ai envie de crier plus fort que les battements de mon cœur quand tu le brises.




Je prends un café goût crépuscule, et embrase une cigarette ténébreuse. 

Je suis désarmée dans les sépultures de nos fables, 
les petits cailloux envolés, les nœuds aux mouchoirs déchirés.






Le fantôme de notre histoire flirte avec mes songes et affadit les silhouettes de mes jours. Playmobiles insignifiants. 
J’irai t’égarer dans les bois, comme l’a fait Perrault. Effacer ton ombre pour qu’elle ne me colle plus aux talons. 

Je fais mon impossible, je m’accroche aux branches. 

Origami mon amour, sur l’eau chavire.

Je m’endors, tu reviens.




Je choisis l’horizon de nos cauchemars imaginés, souffle démiurge, et envoie valser les rêveries solitaires.





modèle : Adèle de Wismes
texte : Nina Gosse